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Impacts- Éoliennes-Valleyfield est un regroupement de citoyen(ne)s qui s’est formé au début de juillet 2023, quelques jours après l’annonce d’un projet de parc éolien dans le milieu rural de Salaberry-de-Valleyfield. Dès sa création, nous avons mené diverses actions d’opposition au projet. Devant l’ampleur de la contestation, le promoteur (Hydroméga) a finalement annoncé le 21 août 2023 qu’il reportait son projet de parc éolien. Évidemment, ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’un autre projet ne soit proposé par Hydroméga, ou par un autre promoteur. Pour parer à cette éventualité, nous avons donc décidé de lancer ce site web.

Pas dans la cour de personne !

Contrairement à ce que certains pourraient penser, notre opposition aux projets d’éoliennes dans notre milieu local n’est pas une réaction de type  « pas dans ma cour ».  En fait, des éoliennes de 205 mètres (670 pieds) de hauteur, et d’une puissance de 7 MW, ne devrait pas être implantées dans la cour de personne. Dans le cas présent, l’emplacement ciblé est une étroite bande de terre agricole de 2,7 km X 9 km, située entre le Fleuve Saint-Laurent et le Canal de Beauharnois. L’endroit n’a rien à voir avec un milieu agricole typique. Avec ses 200 maisons, le secteur ressemble davantage à une banlieue où l’on retrouve en moyenne, une habitation pour chaque 110 m de route.  Qui plus est, l’endroit recèle de nombreuses autres contraintes dont la présence de terres agricoles de classe 1, les meilleures au Québec. Nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement sur le sujet des contraintes, mais en résumé, nous pensons qu’Hydro-Québec a induit les promoteurs en erreur en désignant Salaberry-de-Valleyfield comme un lieu propice pour un parc éolien. Au Québec, aucun parc éolien ne devrait être implanté dans ce genre de milieu.

L’utopie des éoliennes

De façon générale, nous ne sommes pas contre l’industrie éolienne au Québec. Nous convenons également que la production et la consommation de pétrole et de gaz représentent une réelle menace pour l’avenir de la planète. Toutefois, ne perdons pas de vue que la production d’électricité (hydraulique, solaire ou  éolienne) est aussi une source de gaz à effet de serre (GES), et la cause d’importants dommages à l’environnement. Voilà pourquoi nous sommes de ceux qui croient que le meilleur projet de production d’électricité sera toujours celui que nous pourrons éviter de faire.

La diminution des gaz à effet de serre (GES) ne peut pas se faire en détruisant davantage de cours d’eau, de forêts et de terres agricoles pour produire plus d’électricité. C’est une utopie ! C’est comme choisir de mourir de faim pour ne pas mourir de chaleur !!!  À défaut de trouver le moyen de réduire la population mondiale, nous pensons qu’il n’y a que deux solutions réalistes à long terme pour sauver ce qui reste de notre planète :

 

                1. Cesser le gaspillage d’énergie. 
                2. Augmenter l’efficacité énergétique.

Nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement sur ces enjeux.

 

Quand l’argent l’emporte sur l’environnement

Ces dernières années, la politique et l’argent ont pris beaucoup trop de place dans les discussions sur les meilleures mesures à prendre pour diminuer les gaz à effets de serres. En ce moment, les différents acteurs (Gouvernement, Hydro-Québec, Promoteurs, Municipalités et Propriétaires de terres agricoles) semblent davantage préoccupés par les gains financiers que par les aspects environnementaux. Le Gouvernement du Québec et Hydro-Québec veulent vendre le plus d’électricité possible hors-Québec afin de générer des revenus et des emplois dans l’industrie éolienne.  L’industrie éolienne a besoin de toujours plus de projets pour engranger davantage de profits, accroître leur développement et stabiliser leurs opérations. Du côté des municipalités, plusieurs sont prêtes à accepter n’importe quoi, en autant qu’on leur verse une ristourne alléchante. Puis il y a des agriculteurs qui sont trop souvent appâtés par ce qui leur semble, à première vue, une entrée d’argent facile. En résumé, les décisions sont prises en fonction de ce qui rapporte le plus, même si cela signifie plus de dommages collatéraux à l’environnement et à la population. Certains seront peut-être offusqués par notre opinion sur les dérives causées par l’argent, mais posez vous la question. Est-ce que le projet de parc éolien à Salaberry-de-Valleyfield aurait suscité autant d’intérêt chez les élus municipaux si le promoteur Hydroméga ne leur avait pas offert une ristourne annuelle de $ 600 000 ?  Nous connaissons tous la réponse….

Pour conclure, au cours des mois à venir, nous allons ajouter sur ce site des textes d’opinion, des analyses détaillées, divers documents, ainsi que des extraits audio et vidéo, sur une panoplie de sujets relatifs aux parcs éoliens.  Nous nous engageons à faire de notre mieux pour diffuser l’information la plus fiable possible, le tout accompagné des références pertinentes.  Pour être sûr de ne rien manquer, abonnez-vous à notre site pour être averti de nos nouvelles publications.

Le comité Impacts – Éoliennes – Valleyfield !

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