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Impacts- Éoliennes-Valleyfield (IMEOVA) est un regroupement de citoyen(ne)s qui s’est formé spontanément en juillet 2023, quelques jours après l’annonce d’un projet de parc éolien dans le secteur agricole de Salaberry-de-Valleyfield. Dès sa création, IMEOVA a mené diverses actions pour s’opposer au projet. Devant l’ampleur de la contestation, le promoteur (Hydroméga), et son partenaire le maire de Valleyfield, n’ont eu d’autre choix que de renoncer à leur projet. Il est possible que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’un autre projet ne soit relancé. Pour parer à cette éventualité, IMEOVA a décidé de continuer à monter la garde, notamment avec le lancement de ce site web .
Pas dans la cour de personne !
Contrairement à ce que certains pourraient penser, notre opposition à un projet éolien dans notre milieu n’est pas une réaction de type « pas dans ma cour ». En fait, nous pensons que des éoliennes de 205 mètres (670 pieds) de hauteur ne devrait pas être implantées dans la cour de personne.
Dans le cas spécifique de Salaberry-de-Valleyfield, l’emplacement ciblé est une étroite bande de terre agricole de 2,7 km de large par 9 km de long, le tout enclavé entre deux rangs.
Situé entre le Fleuve Saint-Laurent et le Canal de Beauharnois, l’endroit n’a rien à voir avec un milieu agricole typique. Avec ses 200 maisons, situées en moyenne à 110 m. l’une de l’autre, il ressemble davantage à une banlieue urbaine. Qui plus est, malgré la petite taille des terres agricoles, elles n’en demeurent pas moins importantes. Elle sont parmi les meilleures terres cultivables du Québec (sols de classe 1).
Nous vous invitons à visiter notre site web pour en savoir davantage sur les raisons pour ne pas implanter de parc éolien dans notre belle et précieuse campagne. Aussi, nous pensons qu’Hydro-Québec a induit les promoteurs en erreur en désignant le secteur agricole de Salaberry-de-Valleyfield comme un lieu propice pour un parc éolien. Au Québec, aucun parc éolien ne devrait être implanté dans ce genre de milieu.
L’utopie des éoliennes
IMEOVA n’est pas contre l’industrie éolienne au Québec. Nous convenons également que la production et la consommation de pétrole et de gaz représentent une réelle menace pour l’avenir de la planète. Toutefois, la production d’électricité (hydraulique, solaire ou éolienne) cause aussi d’importants dommages à l’environnement. C’est pourquoi nous croyons que le meilleur projet de production d’électricité sera toujours celui que nous pourrons éviter de faire.
La diminution des gaz à effet de serre (GES) ne doit pas se faire en détruisant davantage de cours d’eau, de forêts ou de terres agricoles, pour produire plus d’électricité. C’est une utopie ! C’est comme choisir de mourir de faim pour ne pas mourir de chaleur !!! À défaut de trouver le moyen de réduire la population mondiale, nous pensons qu’il n’y a que deux solutions réalistes à long terme pour sauver ce qui reste de notre planète :
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- Cesser le gaspillage d’énergie.
- Augmenter l’efficacité énergétique.
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Nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement sur ces enjeux.
Quand l’argent l’emporte sur l’environnement
Ces dernières années, la politique et l’argent ont pris beaucoup trop de place dans les discussions pour identifier les meilleures moyens pour diminuer les gaz à effets de serres. En ce moment, les principaux acteurs (Gouvernement, Hydro-Québec, Promoteurs, Municipalités et Propriétaires de terres agricoles) semblent davantage préoccupés par les gains financiers que par les aspects environnementaux. Le Gouvernement du Québec et Hydro-Québec tentent de vendre le plus d’électricité possible hors-Québec afin de générer des revenus et des emplois dans l’industrie éolienne. Pour sa part, l’industrie éolienne a besoin de toujours plus de projets pour engranger davantage de profits, accroître leur développement et stabiliser leurs opérations. Du côté des municipalités, plusieurs sont prêtes à accepter n’importe quoi, en autant qu’on leur verse une ristourne alléchante. Puis il y a des agriculteurs qui sont trop souvent appâtés par ce qui leur semble, à première vue, une entrée d’argent facile.
En résumé, pour le moment les décisions sont prises en fonction de ce qui rapporte le plus, même si cela signifie toujours plus de dommages collatéraux à l’environnement et à la population. Certains seront peut-être offusqués par notre opinion sur les dérives causées par l’argent, mais posez vous la question. Est-ce que le projet de parc éolien à Salaberry-de-Valleyfield aurait suscité autant d’intérêt chez les élus municipaux si le promoteur ne leur avait pas offert une ristourne annuelle de $ 600 000 ? Nous connaissons tous la réponse….
Pour conclure, au cours des mois à venir, nous allons publier des textes d’opinion, des analyses détaillées, divers documents, ainsi que des extraits audio et vidéo, sur une panoplie de sujets relatifs aux parcs éoliens. Nous nous engageons à faire notre possible pour nous assurer de la fiabilité de ces informations. Le tout sera accompagné des références pertinentes. Pour être sûr de ne rien manquer, abonnez-vous à notre site pour être averti de nos nouvelles publications.
Le comité Impacts – Éoliennes – Valleyfield !